Page:Renan - Histoire des origines du christianisme - 3 Saint Paul, Levy, 1869.djvu/140

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rie[1], 5o la Phrygie Montagneuse, avec ses villes d’Apollonie et d’Antioche[2]. Cet état de choses dura longtemps[3]. Ancyre était la capitale de ce grand ensemble, comprenant presque toute l’Asie Mineure centrale[4]. Les Romains n’étaient pas fâchés, pour décomposer les nationalités et dérouter les souvenirs,

  1. Pline, V, 23 ; Le Bas, Inscr., III, 1385 bis, et la note Waddington. Elle fit partie du royaume d’Amyntas ; or, après la mort d’Amyntas, elle ne fut ni rendue à la liberté ni réunie à une autre province.
  2. Henzen, no 6912. Cf. Perrot, De Gal. prov. rom., p. 39 et suiv., 46 et suiv. ; Mommsen, Res gestæ divi Aug., p. vii. Pour Apollonie, cependant, voir Le Bas, III, no  1192.
  3. Ainsi la ville d’Iconium honore comme son bienfaiteur un procurateur de Galatie (Corp. inscr. gr., no  3991). Cf. Le Bas, III, 1385 bis. Pline (H. N., V, 42) indique les Lystreni parmi les populations de la Galatie. Ce qu’il dit des frontières de la Galatie (V, 25 et 42) est confus, mais ne contredit pas essentiellement notre thèse. Ptolémée (V, iv, 1, 10, 11) entend la Galatie comme Strabon. Cf. Henzen, no  6940 ; Le Bas, III, 1794 ; Capitolin, Maximin et Balbin, 7 ; I Petri, i, 1. Les inscriptions qui, comme celles de Henzen, 6912, 6913 ; Marini, Atti, p. 766 ; Le Bas, III, 176, 627, 1816 ; Perrot, De Gal., p. 102, énumèrent à côté de la Galatie ses provinces annexes, prouvent seulement que les vieux noms subsistaient. Du reste, ces agglomérations de provinces varièrent souvent, surtout à partir de Vespasien. Cf. Le Bas et Waddington, III, 1480 ; Perrot, De Gal., p. 134-136.
  4. Corp. inscr. gr., 4011, 4020, 4030, 4032, 5896 ; Henzen, 6912, 6013 ; Marini, Atti, p. 766 ; Perrot, De Gal., p. 102 ; Eckhel, D. n. v., III, 177-178.