tristes, comme les autres qui n’ont pas d’espérance. Si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, de même nous devons croire que Dieu réunira à Jésus ceux qui sont morts en lui. Ce que je vous dis, c’est comme si le Seigneur vous le disait : eh bien, nous qui vivons, qui sommes réservés pour voir l’apparition du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis. Car le Seigneur lui-même, au milieu des acclamations, à la voix de l’archange, au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel ; alors, ceux qui seront morts en Christ ressusciteront tout d’abord ; puis, nous autres, les vivants, les réservés, nous serons enlevés avec eux vers les nues pour aller au-devant du Seigneur dans l’air ; et ainsi, nous serons éternellement avec le Seigneur. Consolez-vous donc en ces pensées-là[1]. »
On cherchait à calculer le jour de cette grande apparition. Saint Paul blâme ces curieuses recherches et se sert pour en montrer l’inanité presque des paroles mêmes que l’on prête à Jésus[2].
« Quant au temps et au moment où s’accompliront ces mystères, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive ; car vous savez bien que le jour du Seigneur viendra comme un voleur pendant la nuit. C’est quand on parlera