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CHAPITRE XV.


CLÉMENT ROMAIN. — PROGRÈS DU PRESBYTÉRAT.


Les listes les plus correctes des évêques de Rome, forçant un peu[1] la signification du mot d’évêque pour des temps aussi reculés, placent après Anenclet un certain Clément[2], que la similitude de nom et le rapprochement des temps ont fait nombre de fois confondre avec Flavius Clemens. Ce nom n’était point rare dans le monde judéo-chrétien[3]. On peut, à la rigueur, supposer une relation de clientèle entre notre Clément et Flavius Clemens[4]. Mais il faut

  1. Irénée, III, iii, 3 ; Épiphane. xxvii, 6, etc. Voir ci-dessus, p. 138, 156-158, 170.
  2. C’est fautivement que certaines listes placent Clément entre Linus et Anenclet, ou bien entre le prétendu Clet et Anaclet. Voir ci-dessus, p. 137-139.
  3. Phil., iv, 3. L’identification de Clément Romain avec le Clément de Phil., iv, 3, est tout à fait arbitraire.
  4. C’est peu probable. Le presbyteros, en ce cas, se serait appelé Flavius et non pas Clemens.