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CHAPITRE XII.
DISPARITION DE LA NATIONALITÉ JUIVE.
Une vraie persécution contre le judaïsme fut la conséquence immédiate de cette folle rébellion[1]. Un tribut plus fort encore que le fiscus judaicus, imposé par Vespasien, pesa sur tous les juifs[2]. L’exercice des pratiques les plus essentielles de la religion mosaïque, la circoncision, l’observation du sabbat et des fêtes, de simples usages en apparence insignifiants, furent interdits sous peine de mort[3]. Le seul fait
- ↑ C’est la période que la tradition juive appelle « l’époque de la persécution » ou « du danger ». Elle s’étend jusqu’à la mort d’Adrien. Grætz, IV, p. 464 et suiv.
- ↑ Appien, Bell. syr., 50.
- ↑ Grætz, Gesch. der Juden, IV, p. 169 et suiv., note 17 ; Derenbourg, Palest. d’après les Thalm., p. 430, 431 ; Talm. de Bab., Berakoth, 61 b ; Ioma, 11 a ; Baba bathra, 60 b ; Talm. de Jér., Hagiga, ii, 77 b ; Bereschith rabba, c. 82 ; Chron. samaritaine, c. 47 ; Constit. apost., VI, ch. 24 et 25. Ces actes de persécution sont encore attribués à Tyrannus Rufus, mais sans