Page:Renan - Histoire des origines du christianisme - 8 Index, Levy, 1897.djvu/12

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la fin de ce volume une table de concordance, qui permet de se reporter des pages de la treizième édition aux pages des douze premières éditions.

Le grand inconvénient des index est l’entassement des chiffres, qui oblige le lecteur à recourir à des vingtaines, quelquefois des centaines d’endroits, et le laisse en doute sur le passage où se trouve ce qu’il veut savoir. On a paré, autant qu’il a été possible, à cette difficulté, en découpant la matière jusqu’aux derniers détails. Les personnes instruites devineront, j’espère, le langage souvent énigmatique auquel il a fallu recourir pour cela. On a, en outre, désigné par des chiffres plus gras et plus forts le locus classicus, c’est-à-dire l’endroit où le sujet dont il s’agit est traité ex professo, avec tous ses développements. C’est là une méthode que m’enseigna M. Hase, quand j’avais l’honneur d’être placé sous ses ordres au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale. Il avait pris soin lui-même de souligner à l’encre rouge le locus classicus dans l’exemplaire de l’index de la Bibliotheca græca de Fabricius, qui est au service du département des manuscrits. Il se plaisait à me montrer que, sans une telle spécification, ces énormes tas de chiffres non expliqués ne peuvent être de presque aucune utilité.

À la suite de l’index, j’ai placé une table chronologique des écrits chrétiens primitifs, selon l’ordre qui