Page:Renan - Lettres du séminaire, 1838-1846.djvu/141

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pour toutes nos bonnes connaissances de Bretagne. Comment passerez-vous votre hiver ? Cette triste saison m’effraie pour vous ne négligez rien, je vous en prie, chère maman, je ne me lasse pas de vous le répéter, pour ne point souffrir de la rigueur du froid. Pour nous, nous avons de bons calorifères, nous prenons de l’exercice en récréation, de sorte que le froid n’a guère d’accès auprès de nous. Que ne puis-je être certain qu’il en sera ainsi de vous

Allons ma chère maman, il faut nous séparer. Quand serons-nous réunis pour plus longtemps En attendant, recevez les tendres et respectueux embrassements de votre

ERNEST