Page:Renan - Lettres du séminaire, 1838-1846.djvu/177

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continuation. Embrassez pour moi mon futur élève, l’espérance de ma postérité. Il aura sans doute fait des progrès surprenants depuis mon départ. Combien de fois a-t-il été le premier ? cela ne se compte plus sans doute. Allons, ma bien chère maman, il faut nous séparer. M’écrirez-vous bientôt ? Je vous aime plus que jamais, je pense à vous sans cesse, je vous embrasse de tout mon cœur.

Votre fils bien aimé,

ERNEST