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XXIX
Paris, 13 octobre 1843[1].
- Ma bonne et chère maman,
Nous voilà donc encore une fois séparés l’un de l’autre. Qu’ils ont été courts, ces moments heureux qu’il nous a été donné de passer ensemble ! C’est un véritable rêve pour moi. Le souvenir du bonheur dont j’y ai joui auprès de vous, ma tendre mère, me poursuit sans cesse et excite en moi de tristes quoique bien doux regrets. Ce n’est pas, ma bonne mère, que je ne me plaise en mon nouveau séjour[2] au contraire le peu d’instants que j’y