Page:Renan - Lettres du séminaire, 1838-1846.djvu/339

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toujours offert ce que j’aurais pu en attendre, mais je n’en ai pas jugé moins impartialement son triste sort, son épouvantable destinée. Tous les jours de notre vie, ma chère maman, remercions Dieu de nous avoir fait naître sur le sol de la France. Mille baisers du cœur, ma bonne mère, en attendant mieux dans un prochain avenir… Écrivez-moi ; je vous en prie.

HENRIETTE RENAN