regret d’être obligé de le quitter. D’un autre côté, la classe de seconde était vraiment l’élite des classes. Figurez-vous vingt-trois jeunes gens, tous sincèrement et solidement pieux, plusieurs d’une vertu supérieure, parmi lesquels cinq ont été jugés dignes de recevoir la tonsure, tous se destinant à la vocation du sacerdoce, peut-être à une seule exception près. Ajoutez à cela que, parmi ces vingt-trois élèves, il y en a plusieurs doués de talents très remarquables, d’une intelligence étonnante, deux ou trois qui, j’en suis sûr, seront des hommes supérieurs ; au milieu de tout cela une variété surprenante de caractères, chacun ayant le sien bien déterminé, et néanmoins tous étant unis pour le bien et pour une même intention voilà la classe de seconde ; jugez si c’est à tort que j’y suis si attaché.
Cette année si heureuse s’est heureusement achevée et même, je dois l’avouer, le succès a surpassé mon attente. Il ne m’appartiendrait pas de vous annoncer les succès que j’ai pu obtenir ; cependant je vous dirai que j’ai obtenu le second prix d’excellence, les pre-