vis mille fois plus en toi qu’en moi-même. — Quand je te saurai heureux, mon Ernest, le plus vif souci de ma vie aura disparu, le plus cher désir de mon âme sera exaucé. — Sois tranquille pour ma santé ; elle est vraiment bonne, et s’est on général beaucoup améliorée depuis quelques mois. Adieu, ami, adieu ! — J’envoie vers toi mes meilleurs souvenirs, ma plus vive tendresse.
chez Mme ta comtesse Zamoyska, 2 Attmarkt, Dresde (Saxe).
Voilà déjà quelques jours, chère amie, que j’ai remis définitivement les dernières parties de mon travail, sans qu’il m’ait été possible de trouver le temps nécessaire pour m’entretenir quelques instants avec toi, tant j’avais laissé s’accumuler les affaires les plus importantes, qui n’étaient point l’objet direct de mon travail. Je puis enfin respirer quelques instants, et j’en profite pour renouer ces chères confidences, dont la douceur m’était même depuis quelque temps refusée. Il me sera impossible, chère amie, d’épuiser cette fois tout l’arriéré de nos causeries ; je réserve à compléter le reste à la lettre pour laquelle je t’annoncerai le résultat définitif de