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LE GARDIEN DU SQUARE
À Maurice Barrès.
C’est, entre une caserne haute et l’échafaudage d’une maison qu’on ne finit pas de construire, un square pauvre.
Si on osait en comparer la verdure à quelque tapis, ce serait à une carpette usée et souillée par des chaussures sales. Les oiseaux ne s’y posent plus. On ne leur a jamais jeté de mie de pain, et peut-être qu’elle leur serait volée ! Aucun industriel n’a jugé commercial d’y installer une bascule automatique.
Sur les bancs aux dossiers durs, les pauvres bâillent, dorment, la bouche ouverte aux