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Il pète.
C’est surtout quand il me promène en voiture que je l’admire. Je le fouette et il accélère son allure. Je l’arrête et il m’arrête. Je tire la guide à gauche et il oblique à gauche, au lieu d’aller à droite et de me jeter dans le fossé avec des coups de sabots quelque part.
Il me fait peur, il me fait honte et il me fait pitié.
Est-ce qu’il ne va pas bientôt se réveiller de son demi-sommeil, et, prenant d’autorité ma place, me réduire à la sienne ?
À quoi pense-t-il ?
Il pète, pète, pète.