J’approuve votre conduite et votre modestie, monsieur, et je souhaite que Maurice vous ressemble.
Madame, vous me faites rougir.
Moi, je n’en reviens pas.
Je n’en revenais pas non plus quand l’homme m’a remis la dépêche.
L’homme ? Quel homme ? D’habitude, c’est une femme qui les porte, la vieille Honorine.
La vieille Honorine est malade.
Ah ! Au moins, prenez un autre train que celui d’onze heures.
C’est le plus rapide.
Mais il passe dans trois quarts d’heure. Où déjeunerez-vous ? Je n’ai plus le temps de préparer à déjeuner.
Je déjeunerai en route, à quelque buffet.
À Laroche.
Il n’y est pas, à Laroche.
Qu’il emporte de quoi manger. Un morceau de pain avec quelque chose. Il y a toujours dans le placard de la cuisine des œufs, du fromage.
Va voir, Marie ; tu feras un petit paquet. Elle pousse Marie dans la maison.
Elles m’attendrissent. Il suffit de savoir les prendre.
De mon côté, je me sens assez de force dans mes vieilles