Elle crie :
— « Pas dans le cou ! pas dans les oreilles ! »
C’est fini, tout a disparu jusqu’au menton. On peut chercher. Il ne reste pas à l’air un point gros comme la tête d’une épingle. Ces messieurs n’ont plus rien à faire. Ils s’essuient le front et parlent de leur appétit. Sous son édredon de sable, la baigneuse déclare qu’elle va mourir, et, soufflant à peine, les yeux clos, languissante, elle allume ses pommettes.
À qui le tour ?
On ne fait de mal à personne. Regardez Monsieur et Madame Vilard qui rentrent à leur cabine.
C’est un ménage renommé au loin pour sa bonne entente. Vieux mariés déjà, ils s’aiment comme au premier jour. Ils se déshabillent ensemble dans la cabine du prêtre, qui est l’oncle de Monsieur Vilard, se baignent ensemble, s’apprennent mutuellement à nager, se tiennent par la main, se saluent, mêlent leurs exclamations de joie et ne sortent de l’eau