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Page:Renard - L’Homme truqué, suivi du Château hanté… - Crès, 1921.djvu/127

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GYMKHANA
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dessus tout ce que Jean Lebris a pu me faire connaître par le secours de ses yeux-électroscopes. Je m’efforcerai dorénavant de serrer de plus près ma ligne de direction.

Les semaines qui suivirent la confession de Jean Lebris m’ont laissé le souvenir d’une période singulièrement ardente et pleine. Amour, amitié, dévouement au malade, curiosité scientifique, j’avais plus d’une raison pour m’associer à l’existence de mes voisins. Aussi, en quelques jours, étions-nous devenus inséparables. Mais je me rappelle combien il m’était difficile de répartir également mes assiduités et de cacher sous l’apparence d’une galanterie banale les hommages d’une passion sans cesse grandissante.

Mme Fontan et Mlle Lebris, s’étant prises d’affection, ne se quittaient guère. Fanny, libre de toute contrainte, avide de mouvement comme de charité, toujours prête au bien et au plaisir, partageait son temps