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Page:Renard - L’Homme truqué, suivi du Château hanté… - Crès, 1921.djvu/131

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GYMKHANA
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tats furent médiocres, le mécanisme étant tout à fait inconnu, très délicat et compliqué. Pour mieux réussir, pour vaincre la rapidité et la petitesse des phénomènes, il aurait fallu posséder quelque instrument qui fût, pour les électroscopes de Jean Lebris, ce que sont, pour nos yeux, les verres grossissants.

Malheureusement, force m’était de borner mes travaux à l’utilisation de l’œil scientifique, sans pouvoir les étendre à l’étude captivante de cet œil lui-même. Sur ce point, Jean se montra toujours irréductible, s’insurgeant contre toute tentative d’investigation. « Quand je serai mort ! » répétait-il. « Quand je serai mort, vous aurez toute latitude… »

Cette phrase m’était si pénible, que je finis par ne plus insister. D’ailleurs, les yeux artificiels étaient difficilement accessibles… Il y avait bien un moyen… Mais j’en parlerai tout à l’heure.

Ainsi, l’esprit heureux et le cœur enfiévré d’espoir, je vécus des semaines intenses, oubliant parfois, dans mon égoïsme, que les