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Page:Renard - L’Homme truqué, suivi du Château hanté… - Crès, 1921.djvu/138

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RADIOGRAPHIE


J’étais hargneux et triste. Et j’étais dépité. Ainsi, dès mes débuts dans le rôle d’amoureux, j’avais éprouvé l’aveuglement traditionnel ! Jean aimait Fanny, et moi qui vivais auprès d’eux, je n’avais rien deviné !… Mais, vraiment, était-ce possible ? Après tout, si Fanny se trompait ? Elle avait pu se méprendre à la douceur de Jean. Ce garçon timide était tendre, caressant ; son amitié, ses inclinations les plus platoniques se traduisaient en prévenances qu’une jeune fille adulée pouvait croire inspirées par d’autres sentiments…