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Page:Renard - L’Homme truqué, suivi du Château hanté… - Crès, 1921.djvu/25

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PROLOGUE-ÉPILOGUE
21

Tout en taquinant l’avertisseur, il murmurait :

— Je veux tirer au clair ce coup de téléphone d’hier au soir… Allô ! Allô !… On ne répondra donc pas !… Ça ne marche plus… Qu’est-ce que ça veut dire ?… Juliaz, allez donc jusqu’à la poste. En même temps, tenez, vous passerez ce télégramme au parquet de Bourg.

Juliaz prit le pas gymnastique.

Le receveur le mit en rapport avec la téléphoniste. Elle jura que le numéro 18 (celui du docteur Bare) n’avait lancé aucun appel. Quant à la communication de la veille à neuf heures du soir, elle pensait bien qu’on voulait rire !…

Son chef affirma, du reste, que personne n’avait téléphoné au docteur Bare passé la fermeture des bureaux. Personne ne téléphonait, jamais, à partir de sept heures du soir.

Juliaz lui raconta le drame. Alors, le fonctionnaire appela au bout du fil la receveuse de Salamont, et offrit au gendarme le second écouteur.

La receveuse de Salamont jouissait