le pied de la table, un peu plus de mon côté, il me sembla, et vers ma droite.
— Qui habitera cette maison dans un an ? fit, à son tour, celui qui avait proposé la récréation spirite.
— Oh ! si vous l’interviewez sur l’avenir, s’écria Marlotte, vous n’obtiendrez que des bourdes, ou bien elle se taira.
— Laissez donc ! intervint Cardaillac.
On répéta :
— Qui habitera cette maison dans un an ?
La table craqua.
— Personne, dit l’interprète.
— Et dans deux ans ?
— Nicolas Vermont.
Tous entendaient ce nom pour la première fois.
— Que fera-t-il à cette heure, le jour anniversaire de celui-ci ?… Voyons, que fait-il ?… Parlez !
— Il commence… à écrire sur moi… ses aventures.
— Pouvez-vous lire ce qu’il écrit ?
— Oui… et ce qu’il écrira dans la suite, également.
— Dites-le-nous… Le début, rien que le début…
— Fatiguée. Alphabet… trop long. Donnez machine à écrire, inspirerai dactylographe.
Un murmure courut dans l’obscurité. Je me levai et j’allai chercher ma machine à écrire qui fut posée sur le guéridon.
— C’est une Watson, dit la table. N’en veux pas.