luminite la lui eût montrée comme en 1829, ainsi qu’il découle de tout ce que nous avons rapporté.
Or, tout indiquait, dans les allures du vieux César, qu’il mettait la dernière main aux dispositions précédant son départ.
Bien mieux placé que derrière la lucarne du grenier, Charles pouvait s’approcher de la plaque autant qu’il le désirait. De la sorte, il découvrit le bureau dos-d’âne sur lequel César avait déposé sa lampe en entrant.
L’excentrique bonhomme en vert écrivit quelques pages à l’aide d’une plume d’oie. Au bas de la cinquième, il traça, d’une main rude, un trait. En suite de quoi, réunissant à toute une liasse d’autres feuillets les feuillets qu’il venait de noircir, il plaça le tout dans un cartonnage marbré jaune et noir dont il noua les trois cordons à la diable.
Se levant alors, il s’en vint à la bibliothèque, l’ouvrit, monta sur un escabeau, déplaça sur le rayon le plus élevé un assez grand nombre de bouquins et plongea sa main dans l’intérieur du meuble.
Charles, qui regardait cela dans le panneau inférieur de la fenêtre (celui qui, la veille encore, était fixé sous l’autre dans le châssis de la croisée), changea de plaque et, pour mieux voir, poursuivit son observation au moyen du panneau supérieur. Ainsi se trouvait-il placé comme au niveau même du haut de la bibliothèque, c’est-à-dire aussi commodément que possible pour voir la main de César faire glisser dans des rainures une partie du fond de l’armoire aux livres.
La muraille apparut donc.
La muraille, si l’on veut. Disons mieux : une petite porte dans la muraille.
Cette porte glissa, elle aussi, obéissant, à la main de César, et démasqua une cavité, une cachette pratiquée dans la masse du mur.
C’est là que César déposa le cartonnage contenant le manuscrit.
Mais il ne borna, point ses actes à ce dépôt. Fouillant au fond du logement secret, il en retira quelque chose.
Quoi ? Un paquet plat, rectangulaire, enveloppé d’une étoffe noire, ou de papier noir. Cela pouvait être un livre,