nouvelle ». La majorité estimait « que c’était, à coup sûr, par le chemin de l’air que venaient les Sarvants », et plus d’un « qu’ils appartenaient forcément à cette espèce volante dont le brigadier Géruzon avait surpris deux représentants ». — Le moyen âge revivait. Les légendes glissaient d’âtre en âtre. Certaines, oubliées depuis des siècles, ressuscitaient on ne sait comment. Elles s’étaient infiltrées jusqu’à Mirastel, et mêlaient leurs chimères aux logiques des raisonneurs.
Le temps n’était cependant plus aux réflexions, et, tout en ruminant l’histoire de sa belle-mère, M. Le Tellier se préparait à la vigilance, ainsi qu’on va le voir. Mais les Sarvants paraissaient avoir pour tactique de sauter maintenant d’un point à un autre, sans ordre, au petit bonheur, — et l’on avait déduit de cette incohérence (régulière en quelque sorte) qu’ils ne s’abattraient point sur Mirastel vingt-quatre heures après avoir fouillé Ameyzieu.
De toutes les fautes qui pouvaient être commises, celle-ci, par la suite, fut décrétée la plus lourde.