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fin du journal

puisque l’air chaud n’arrivera plus. Pourvu que les Sarvants…

8 septembre.

Il n’y a aucun grincement. Les empaillés, là-bas oscillent, virevoltent. Il est bien évident qu’on les manie. Il est même possible qu’on les inaugure, car les Sarvants paraissent avoir déserté l’aérarium. Les malheureux que l’on tourmentait de cent manières différentes ont du répit. Nos bourreaux se sont portés en foule vers la galerie d’en face. — C’est l’heure. — Je vais boucher les tubes des clapets avec l’étoffe de mes vêtements et j’appuierai de tout mon poids.

Je n’écris pas d’adieux, le temps presse et je n’ai pas besoin de m’attendrir.

Je vais attacher le cahier sur ma poitrine. »

[Suivent soixante-six pages blanches.]