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LA MER


Quand on regarde la mer, ce qui frappe d’abord en elle, c’est qu’elle n’a rien d’étonnant. (À développer.)


Chacun a sa façon de l’admirer. Celui-ci choisit un coin à l’écart. Celui-là se couche à plat ventre. Cet autre reste debout et, nettement découpé sur l’horizon, immobile, pensif, regarde la mer jusqu’à ce qu’il ne la voie plus.

On peut circuler parmi les baigneurs et dire :

— « Elle me rappelle l’Océan. »

Si vous tenez un enfant dans vos bras et que le petit se mette à crier, dites-lui : « N’aie pas peur ; je te tiens. »