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Page:Renard - Le carnaval du mystère, 1929.djvu/102

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le carnaval du mystère

— Turellement, déplora Freddy. Et je vois que tu vois bien aujourd’hui que j’avais raison de lui faire confiance, à lui. T’avais les foies, dans le moment de la première lettre, qui venait d’on ne savait pas de qui… Eh bien ! c’est-il des bons coups qu’on a faits ? et pépères ?

Il désigna, d’un mouvement de tête, la malle et les valises.

Bébert observa :

— Faut même que ça disparaisse, tout ce truc-là, bazardé ou n’importe. C’est juste bon pour se faire poisser.

— Eh, dis donc, brûle le papelard.

La lettre flamba, allumant deux cigarettes.

— Regarde voir sur le plan, où qu’est c’t’avenue, dit Bébert. Moi, j’vas retenir Pattemolle avec son taxi.

À dix heures trois quarts, embusqués dans le taxi de Pattemolle, non loin de la villa portant le numéro 39, Bébert et Freddy assistèrent au départ du « bourgeois ». Puis, par prudence, ils attendirent le milieu de la nuit, et, quand un retour de l’automobile aux phares éblouissants fut devenu tout à fait improbable, quand on présuma que tout dormait au numéro 39, les trois hommes, silencieusement, poussèrent le tacot à la main, jusqu’à la grille. Là, Patte-