s’y répandait en vacillant ; mais la transparence ne revenait pas volontiers.
Je réaperçus d’abord l’ombre chinoise de Fleury-Moor qui se matérialisait progressivement tout entière, au lieu de reparaître morceau par morceau comme elle avait disparu. Mon excellent collègue s’étonnait ainsi :
— « Oh ! diable ! Où donc… Qu’est-ce que… Voyons, voyons, je suis cependant certain de m’être arrêté sur le sentier… »
— « Eh bien ? » demandai-je.
— « Eh bien, qu’est-ce que c’est que ce sable rouge, à mes pieds ? »
— « Nous aurons dévié… »
— « Où, dévié ? Où ?… Du sable rouge, ici ! Depuis quand ? »
— « C’est peut-être un résultat du brouillard salé… une combinaison de sa chimie avec celle de la terre… Mais voyez donc comme l’aspect du sol est encore incertain, flottant… »
Fleury se courba, scrutant le sable rouge. — « Voilà le vent qui s’élève », remarquai-je.
Il se redressa, d’urgence :