vint ensuite se perfectionner sous votre direction ?… »
Cesare, jaunissant à vue d’œil, respirait fortement, tels ceux qui étouffent. Il vociféra dans un cri de rage et de douleur :
— « Baccio della Tacca ! » Puis, haletant : « Eh bien ? Eh bien ?… »
— « C’est avec lui, si je ne me trompe, que votre épouse s’est sauvée ? »
— « Passe ! passe ! » grondait le supplicié.
Tubal, doucereux mais vindicatif, s’obstinait :
— «… Avec lui, n’est-ce pas, qu’elle vit dans le péché d’amour, au su de tout Ferrare ? »
Une voix inconnue et qui hachait les mots questionna :
— « Est-ce Baccio qui doit avoir le prix ? »
Sur un signe affirmatif, l’orage éclata de nouveau :
— « Chien ! Va-t’en ! Sors d’ici, pourceau ! Je te chasse ! Vendeur de Christ ! Marchand de Dieu ! Va-t’en, bête ignoble ! Tu as l’haleine d’un soupirail et tu ris comme une