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Poil de Carotte

— Qui donc m’affirmait que les chats pleurent, quand ils meurent ? dit Poil de Carotte.

Il s’impatiente. C’est trop long. Il jette sa carabine, cercle le chat de ses bras, et s’exaltant à la pénétration des griffes, les dents jointes, les veines orageuses, il l’étouffe.

Mais il s’étouffe aussi, chancelle, épuisé, et tombe par terre, assis, sa figure collée contre la figure, ses deux yeux dans l’œil du chat.