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SAULE PLEUREUR


Sous son ombre, vers l’heure où le soleil décline,
Quand d’obliques rayons dorent chaque rameau,
Celui qui vient songer, les bras sur la poitrine,

Sent fleurir dans son cœur quelque chose de beau
Et comprend votre culte, ô poètes de Chine,
Pour le saule pleureur se suspendant sur l’eau.