Page:Renee Dunan La Culotte en jersey de soie 1923.djvu/198

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
198
LA CULOTTE EN JERSEY DE SOIE

athlétique que puisse affronter un organisme travaillant pour couvrir ça en moins de cinquante secondes — mais il badera vraiment, ce pauvre Populo, si on lui dit que pour courir ses quatre cent deux mètres le Champion mange, boit et dort depuis un an comme un agonisant surveillé par six médecins… C’est cette damnée religiosité dont ne peuvent se départir tant d’esprits qui les rend idiots.

— Entendu ! Mais le Valsaudry n’est pas seul dans l’histoire d’Yva. Ils sont tous très épatants ses héros. Je goûte la femme aux bas de soie rouge…

— Je l’ai connue.

— Ah !

— Oui ! je vous conterai ça. Je l’ai connue un an avant Yva. D’ailleurs peut-on dire qu’Yva l’ait « connue ? »

— Comment sais-tu que c’est la même ?

— Parce que je l’ai vue comme tu la vis. Elle était unique. J’ai eu l’occasion de converser avec elle touchant une aventure qui lui advint et décida précisément de son entrée dans les troupes d’Aphrodite…

— Pandemos…

— Cela va de soi.

— Mais, Yva, as-tu revu le Valsaudry ?

— Oui…

— Et le Tamerlan ?

— Aussi.

— Tu ne l’as pas connu avec Hérodiade ?

— Si ! Ce serait même un roman à conter que celui-là.

— Quel ?