de Perse. On emploie quelquefois des vaisseaux de 180 tonneaux sur le Gange, et ceux de 100 tonneaux sont très-communs.
Il ne nous reste plus à soumettre à la discussion que Cachemire, à l’Est de l’Indus. Sa situation par rapport au Panjab exige une discussion particulière, car elle en est séparée pour la construction géographique, comme elle l’est par les fortes barrières de la nature. Quelqu’intéressantes qu’ayent été les communications du capitaine Kirkpatrick sur les différens sujets discutés jusqu’à présent, je puis dire qu’il m’en offre ici de plus abondantes encore ; car il m’a procuré les traductions des itinéraires les plus estimés entre Lahore et Cachemire, itinéraires faits par les empereurs Mogols eux-mêmes, ou par leurs ordres, ou sous leur inspection immédiate. Ces itinéraires contiennent les routes actuellement mesurées, et l’on y a noté avec une grande précision les objets les plus remarquables. Pour justifier, en quelque sorte, cette attention scrupuleuse des empereurs, il faut observer qu’un voyage à Cachemire durant le printemps, était pour
