du Beyah et du Setlège, et presque vis-à-vis Lahore, est à 30 cosses de cette ville (Kirkpatrick). Mr Forster a aussi porté environ 30 cosses de Ray-Gaut sur le Beah, à Bissooly sur le Rauvee. Peut-être faudrait-il entendre 27 dans le Ayin Acbaree ; car la largeur de l’espace entre les deux rivières est directe, de sorte qu’il faut porter au moins 33 cosses pour une ligne aussi oblique que l’est celle de la route de Lahore à Sirhind. L’espace entre le Beah et le Setlège étant de 50 cosses dans le même livre, nous en avons 77 pour les deux Doabehs, ou l’espace entre le Rauvee et le Setlège ; et si Machiawara est le point calculé, il faut ajouter 14 cosses de plus pour la distance jusqu’à Sirhind, et la somme totale est 91 [1]. Mais sans compter sur ce dernier calcul, je ne m’attacherai qu’aux deux premiers. Il faut
- ↑ Toutes les cosses du Ayin Acbaree sont de l’ancienne mesure ; c’est-à-dire, la cosse commune, telle qu’Acbar la trouva en usage, lorsqu’il monta sur le trône. La nouvelle mesure est à la vérité décrite dans le second volume du Ayin Acbaree mais il parait que Ferishta a porté les distances et les dimensions des provinces, dans la mesure itinéraire en usage. S’il eût agi différemment, il se fut rendu moins intelligible.
