I. Chûte du Grand-Mogol : et Progrès de Madajee-Sindia.
près l’impression de cet Ouvrage, et avant
sa publication (en 1788) des nouvelles de
l’Inde nous informèrent, que Sindia avait été
défait par les Rajpoots confédérés, du côté de
Jyenagur et de Joodypour : et qu’en conséquence,
il s’était retiré au midi de Gwalior.
On ajouta, cependant, que l’empereur nominal
du Mogol, Shah-Aulum, avait saisi une
occasion favorable pour s’échapper du camp
de Sindia, et se rendre au chef des Rohilla,
à Sehaurunpour.
Dans le cours de l’année suivante, l’horrible usage de crever les yeux à l’infortuné Mogol, fut rétabli par le même chef des Rohilla, Golam Cawdir (Voy. t. Ier. page 177), lequel s’empara de Delhi, et des trésors du Mogol. Quelques personnes ont attribué cette cruauté à ce que son avarice avait été trompée ; mais il paraît que Golam-Gawdir prit possession de