branches. Celle de ces branches qui est la plus orientale est réputée être l’Alucknundra. Cependant, c’est une circonstance si nouvelle, dans un pays âpre et montagneux, que de voir une rivière se séparer eu deux branches, et que ces branches finissent par se réunir ensuite, après une course de la distance de plusieurs journées, et beaucoup plus bas que l’endroit où elles se sont séparées, qu’il est nécessaire, avant de l’affirmer, de le savoir avec un plus grand degré de certitude, que ne le pourraient être les récits vagues des voyageurs, présentés, peut-être, dans une langue comprise imparfaitement par ceux qui les ont accrédités.
À cet égard, ainsi que sur les autres détails que l’on pourra désirer, les recherches actives et savantes qui sont faites en ce moment, et qui se continuent par les soins de nos compatriotes établis dans l’Inde, pourront, sous peu de temps, nous offrir des renseignemens beaucoup plus satisfaisans.
Mon digne ami, le colonel Robert Kid, attaché à l’établissement du Bengale, dont le génie actif et philantropique s’est dirigé vers la découverte de tout ce qui peut contribuer au bonheur de ses semblables, observa, lorsqu’il communiqua la narration du voyage de
