Page:Rességuier - Dernières poésies du comte Jules de Rességuier, 1864.djvu/207

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On a quand du soir vient la brise salutaire,
Les doux parfums avant le coucher du soleil,
Le tapis de gazon avant le lit de terre,
Le repos avant le sommeil.

Il est doux, voyageur à la fin de sa course,
Quand l’air lourd qu’on respire est un poids étouffant.
D’aller se rafraîchir à l’eau de cette source,
Où l’on s’est enivré lorsqu’on était enfant.
Et quand chaque bonheur loin de nous se retire,
Pour adoucir le choc de ce suprême adieu,
De porter ses regards vers le ciel, et de dire :
« Ayez pitié de moi, mon Dieu ! »


FIN.