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D’UN HOMME DE QUANRANTE-CINQ ANS
On le prendrait pour l’Amour même,
Quand ses yeux sur moi sont fixés ;
Il me dit sans cesse qu’il m’aime,
Et ne le dit jamais assez.
![Le boulevard des Italiens (musée Carnavalet)](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/7a/Restif_de_la_Bretonne_-_La_Derni%C3%A8re_Aventure_d%E2%80%99un_homme_de_quarante-cinq_ans%2C_%C3%A9d._d%E2%80%99Alm%C3%A9ras.djvu%28p.287%29.jpg/500px-Restif_de_la_Bretonne_-_La_Derni%C3%A8re_Aventure_d%E2%80%99un_homme_de_quarante-cinq_ans%2C_%C3%A9d._d%E2%80%99Alm%C3%A9ras.djvu%28p.287%29.jpg)
Le boulevard des Italiens
(Musée Carnavalet.)
« Ha ! Sara ! m’écriai-je, de quel amant parlez-vous ? — Cette
chanson vous déplaît ? On nous écoute ; profitons du silence
qu’on nous accorde. »
Vous êtes irrité ?
En vérité,
Ce courroux me fait rire !
Mais de quoi vous plaignez-vous ?
Quoi ! seriez-vous jaloux ?
Que voulez-vous dire ?