Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/17

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
v
Préface.

manuscrit, je ne ferai mon histoire que par le journal de ma vie, écrit en abrégé sur la pierre de l’île Saint-Louis. »

Ce passage montre ce qu’il faut penser du prétexte que nous avons réduit à sa juste valeur, quand il voulait expliquer la non-publication des Inscripcions.

Enfin ces dernières font, dans sa pensée, si bien partie intégrante de Monsieur Nicolas qu’il y renvoie dans le passage suivant[1] : « Voyez les deux extraits (du Journal de Paris et des Affiches de Province) page 000. » Le numéro de la page est resté en blanc parce que Monsieur Nicolas n’était point encore imprimé, mais on les trouve à la page 103 du tome XIV.


Le § 1164, qui termine Mes Inscripcions, en marque-t-il la fin ? Avons-nous un manuscrit complet, ou plusieurs feuillets ont-ils été perdus ?

La perte d’un certain nombre de feuillets semble probable, car nous verrons qu’en 1788, peut-être même au début de la Révolution, Restif continuait à écrire sur l’île Saint-Louis. De plus, un carnet ou Mémento, sur lequel il jetait des notes relatives à ses ouvrages, et dont nous aurons à reparler[2], renferme une page d’inscriptions conduisant jusqu’au 2 mars 1788. Il suit de là que notre feuillet 1027, qui s’arrête au 19 août 1787, ne peut être le dernier du manuscrit.

Quant à ceux qui sont chiffrés 1202-1203,

  1. V. Mes Inscripcions, § 546.
  2. V. page 323.