Mes Inscripcions. 133
trouvé la comtesse de Rivarol[1] qui pestait contre les Gens-de-lettres. Venu le comte de Ragues, gouverneur de Bellile, qui nous a lu les Amours du Serpent, et parlé de la coquinerie de Lettré, de Rouen, au sujet du Journal de Kirn[2]. Reconduit, à minuit, la comtesse de Rivarol, et rentré chés moi à 1 heure. Lup. magn[3]. rue de la Parcheminerie ; non ad insulam.
564. 17 9b A l’imprimerie, composé sur la feuille A IV volume. Corrigé, chés Grangé, sur S, XX volume Contemporaines. Le soir, chés M. de Toustain, parafé B, IId des Françaises.
565. 18 9b A l’imprimerie de Chardon, sur A IV volume ; corrigé T Contemporaines chés Grange ; Agnès redita scro pat. et ferè pot ??. Deinde colica ventosa mihi.
566. 19 9b Manè portavi small>XX-XXIV à la jeune Rose Lesclapart[4]. 36 livres Agneti. Fait une page à l’imprimerie, où m’a vu Richer[5]. Le soir, essayé les souliers à haut talon à Mme Belin ;
- ↑ 1. Femme du célèbre et spirituel auteur du Petit Almanach de nos grands hommes, admiratrice de Restif. Elle lui écrivit une lettre où elle traite la Paysanne pervertie d’ « admirable ouvrage qui l’a fait revenir de sa prévention contre les hommes, puisque c’est un homme qui l’a fait ».
- ↑ 2. Le Journal de Kirn, ou mélanges allemands, françois et italiens, dédié à S. A. S. Mgr le prince régnant de Salm-Kirbourg-Kirn, 1785. In-8°. Ce journal contient des articles élogieux sur la Morale des Rois de M. de Toustain et sur les œuvres de l’abbé Roi.
- ↑ 3. Lupanar magnum. Le premier de ces mots est toujours écrit en abrégé, dans le manuscrit.
- ↑ 4. Probablement la fille du libraire de la rue du Roule.
- ↑ 5 . Adrien Richer (1720-1798), auteur des Vies des hommes illustres, d’un Essai sur les grands événements par les petites causes, etc. Restif l’appelle Criher dans Ingénue Saxancour et le traite d’ « Ivrogne crapuleux, mais qui avait quelque talent ». (T. II, p. 150.)