Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/304

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637. 29 jan. Matin, 4 pages 19 à 24 du iid volume Parisiennes ; 2 pages du renvoi de l’Infidelle ; dîner chés M. de Senones et Malherbe ; le soir, achevé de lire E ii volume Françaises ; 3 pages ajoutées. Vu, le soir, madame Guichard. Demi-tour oriental de l’Ile.

30 jan. Matin, 2 pages iid volume Parisiennes. Corrigé F iide i volume. Composé Langue française[1]. Demi-tour occidental de l’Ile, jusqu’à la rue Poultier.

638. 31 jan. La nuit, inquiétude pour la Sauterelle, Sautereau[2]. Le matin, 3 pages fin de la Contrariante et d’Iphigénie : renvoi du commencer de la séance. Commission, le matin, à Mlle  Londo, par Marianne, pour savoir des nouvelles de la Petit. Le soir, tour tronqué de mon Ile par la rue de l’Hôtel. Z z Infidelle. La Damourette rue G. d. l[3].

639. 1 février. Matin, 1 page du Discours sur

  1. La Langue française, juvénale qui devait prendre place dans le Glossographe (V. le Paysan et la Paysanne, t. IV, p. 528, éd. de 1784), se trouve dans les Françaises, t. I, p. 181.)
  2. Voir dans le Paysan-Paysanne la juvénale intitulée La Sauterelle, où il est fait allusion à Sautereau de Marsy (1740-1815), fondateur de l’Almanach des Muses, ami de Fréron et un des collaborateurs de l’Année littéraire. Il avait mal parlé de la Paysanne dans le compte rendu de l’Almanach. La phrase suivante, des Nuits de Paris, explique pourquoi Restif le compare à la sauterelle : « Il est, dans la littérature, de méprisables insectes, semblables à la sauterelle. Ils se traînent sur les poétises des hommes-auteurs et les donnent au public, incapables qu’ils sont de rien produire d’eux-mêmes… » Et, dans Monsieur Nicolas (t. X, p. 235), il le met au nombre des auteurs « bassement soudoyés par ses confrères ou par des libraires, pour extraire les pensées des autres ».
  3. La rue habitée par Grimod de la Reynière ( ?)