Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/336

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voyer depuis le xix volume. Il décrie l’ouvrage, et cela par vengeance contre Belin et contre moi ! J’en suis tout triste. Le soir, chés les Duchesne, où j’ai pris les 17 à 18 Contemporaines.

716. 6 mai. Matin 2deii volume. Commencé les Femmes de Paris. 3e e de D Parisiennes. Vu Buisson. Envoyé des Infidelles à Belin, Duchesne, Mérigot, papier. Vendu mon y ne Paysan-Paysane vélin. Invité, hier, à dîner chés Saint-Mars. Nous irons demain dimanche. Le soir, Toustain, D Parisiennes.

717. 7 matin, 2de K xxie. 3me D I Parisiennes. Demi-page des Femmes de Paris. M. de Saint-Mars l’aîné ; été dîner ; Mlle Mesnager[1] charmante ; causé le soir ; baiser sur la bouche deux fois. Lu i volume Caroline[2].

718. 8 mai. Matin, corrigé mon prospectus du Contradicteur, ajouté les manuscrits : porté chés Bralle ; été chés Dumont ; puis dîné chés Préval, avec Morel. Parlé de mon système de fisique avec chaleur. Complimens. Composé à l’imprimerie l’ajouté Sournoise et Flateuse à la fin. Rentré à 8 heures. Grondé de ce qu’Agnès était absente.

719. 9 mai. Matin, à 5, écrit mon P. S. Fisique, conçu hier. Puis deux pages préambule des Femmes mariées depuis trois ans. Été

  1. Félicité Ménager était une amie de M. de Saint-Mars. Elle avait alors trente-cinq ans ; Restif avoue que ses relations avec elle furent « la plus faible et la dernière de ses grandes aventures ». On va voir ce qu’il entend par là.
  2. Caroline de Lichtfield, ou mémoires extraits des papiers d’une famille prussienne (1786), par madame de Montolieu, traduits et publiés par G. Deyverdun, 2 vol. in-12, souvent réimprimés.