Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/335

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montré une lettre de la Reynière, assés tranquille. Il m’a parlé du mot de madame sa mère à mon sujet. Il a répondu que j’étais un homme généralement aimé. Le soir, Leblanc ; vendu un Oribeau et une Infidelle.

712. 2 mai. Rêve charmant où j’ai cru voir ma Londo dans un endroit de vente publique ; je lui parlais et j’étais persuadé de la réalité ; ce rêve délicieux m’a rendu triste. Fin de la Bonne ; épreuves D. Parisiennes. Vu Londo, en revenant de dîner. Composé l’ajouté de D Parisiennes. Donné quelques sujets, à Binet, des Parisiennes. Le soir, Toustain, C Parisiennes. Eté chés la Dumoulin, rendés-vous ; Nougaret à 10 heures.

713. 3 mai. Matin, commencé la Méchante, 6 pages ; à l’imprimerie composé une page de ma chanson sur l’air : « ma tendre musette. » Parlé, le soir, à la Petit, de ma Londo ; le soir, lu K de mon drame, ii volume Françaises. Demi-tour de l’Ile à 5 heures.

714. 4 mai. Matin, Maladroite ; fini Méchante ; commencé iii séance. Lu 2 2de  D Parisiennes en sortant de dîner. La pluie m’a empêché d’aler à Montrouge[1]. Le soir, Toustain K 11 volume.

715. 5 mai. Matin, lu E Parisiennes et K xxi volume. Vendu i Infidelle à Visse[2] : Maisonneuve vient de me montrer toute sa mauvaise volonté de faire tomber mes Contemporaines et tous mes ouvrages. Quel homme indigne ! Je n’oublierai jamais les indignes propos qu’il vient de me tenir ! Il refuse d’en-

  1. Chez Sébastien Mercier.
  2. Libraire avec lequel Restif fut en pourparlers pour la publication des Nuits de Paris. (Voir le § 1043.)