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Mes Inscripcions. 219

772. 11 jul. Matin, 74, 75, 76, Séparée. Idées sur mon journal : contredire tout ce qu’on y dit des pièces louées mal-à-propos. Le soir, aux Français, 1re représentation de Virginie[1] : bruit au parterre, pour l’auteur, demandé en poliçonnant.

773. 12 jul. Matin, achevé 78, 79, 80, 81, 82, 83 ; commencé 84 Séparée : dîner chés l’abbé Roi ; été chés de Préval, pour de l’eau : aux Français, l'Obstacle imprévu[2] Le soir, Toustain parafé N I — A, II volume Parisiennes et f Françaises III.

774. 13 jul. 84, 85, 86 Séparée ; été pour voir Granger ; porté ma Découverte australe ; absent. Non pu voir Nina[3], faute de billets : sem. éj.[4] regardant la petite chandelière de la rue Mazarine.

775. 14 jul. Matin, rangé mes imprimés de Cinographes ; commencé la dernière feuille des lettres du XIX volume en Ire épreuve. Le soir

  1. 1. Virginie, tragédie de la Harpe. Après la représentation, l’acteur Sainfal déclara que l’auteur ne s’était point fait connaître.
  2. 2. Comédie en cinq actes, en prose, de Destouches (reprise).
  3. 3. Nina ou la folle par amour, comédie en un acte, en prose, par Marsollier, musique de Delayrac, jouée aux Italiens. V. au t. XXI des Contemporaines, 2e édition, une lettre de Le Vacher de Charnois qui demande à Restif le premier volume des Contemporaines pour dénoncer au public que cette pièce est tirée du conte : Il a perdu la mémoire. (Seconde nouvelle du premier volume.)
  4. 4. Ces mots sont écrits en abrégé sur le manuscrit ; nous les transcrivons tels quels ; on a déjà vu et on trouvera plus loin les mots : bis emiss., ou simplement emiss. (v. $(v. § § 800 et 854), relatifs à la même infirmité de Restif, infirmité qu’il avoue dans Monsieur Nicolas, t. VII, p. 104 : « Emittebam nullo juvante contactu. »