Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/365

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796. 4 aug. La Mesnager partie ; 2de  D Parisiennes. Le soir, écrit, chés M. de Toustain, 2 pages au comte de Beaghe, pour le Contradicteur.

797. 5 aug. Matin, arrangé mes Provinciales ; composé, à l’imprimerie, la page ; parlé à Guillot, pour les Parisiennes. Tour de l’Ile ; vu le frère de Dubosq, qui est malade.

798. 6 aug. Matin, non sorti avant dîner ; arrangé mes Villes des Provinciales[1], au nombre de 301, ce qui me fera mille et une histoires. 1re  H iii volume Françaises.

799. 7 aug. Anniversarium notæ uxoris Delixe, à côté de l’escalier du quai de Bourbon ; travaillé aux Villes à l’imprimerie, après avoir corrigé les Pays ; Pichon[2] me tracasse pour la 207e nouvelle, Emilie ; je suis triste. Le soir, la Leblanc. Vu Toustain pour Pichon et Beaghe.

800. 8 aug. Anniversaire timoris et tremoris et de la mise en vente de la Paysane. Noctu p. c. ma matin mam. ment, in man., et emiss. Ecrit à Pichon de la part de Toustain ; fin 112, 113 et 114 Altière ; repris la Femme humble et pauvre. 122. Composé sur ma page des Villes ; porté D ii volume Françaises. Vu Pichon ; cela m’a l’air d’un dangereux gascon ! C’est lui, sûrement, qui a donné le canevas et qui,

  1. Les Provinciales passent en revue toutes les villes de France. Elles parurent en 1791-1794, sous le titre d’Année des Dames nationales. Les exemplaires invendus furent ensuite remis en vente sous le titre de Provinciales.
  2. On voit, dans le Drame de la vie, ce Pichon faire une scène à Restif, chez M. de Toustain, parce qu’il prétend s’être reconnu dans la nouvelle intitulée Émilie ou l’Orfeline de mère. (V. la note 3 de la page 229.)