Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/371

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pas revenue. Je lis à 6 la ire E ii volume Parisiennes. Le soir, chés la Nougaret, puis chés de Rosières, où la sœur de Phelippon[1].

809. 16 aug. Matin, fini E n volume Parisiennes. Lettre de M. de Sénac ; été dîner chés lui ; m’a promis sa recommandation auprès du baron de Breteuil[2]. De retour, été chés Rosières, où le jeune…. (sic) ; puis est venue la sœur de Phellippon, avec sa mère et son frère. Lettre de Toustain qui m’annonce que Pichon a pris mon écrit, avec une apostille ajoutée par deux témoins. Je ne sais ce que c’est ; mais, sûrement, c’est une bêtise. Eté chés Mme Guillot, qui m’a dit qu’elle était dans les Contemporaines. Qui donc l’y a mise ? Ce n’est pas moi !

810. 17 aug. Matin, fini la ire d’Emilie ; été chés Mme Guillot, et déjeûné, pour savoir qui lui a dit qu’elle était dans les Contemporaines. Lu les dernières 12 pages d’Emilie ; dîné en marchant. Soupé chés la Torel. Ensuite, chose singulière, été au coin de la rue de Grenelle, où j’ai chanté, comme il y a dix ans ! Amélie a envoyé une de ses filles pour me surprendre ; je me suis amusé à jouer et à fuir, comme il y a 12 ans ! Cela


    Contemporaines, qui en contient beaucoup plus que la première. Elles se trouvent à la fin des volumes et sont imprimées en petit texte, sans pagination.

  1. Un sieur Phelippon était directeur général de l’hôtel des Fermes. Mais nous croyons qu’il s’agit plutôt du sieur Philipon, qui paraît avoir été le médecin de Morel de Rosières, et dont on trouve des lettres datées du 2 au 22 juin 1786, dans la 2e édition des Contemporaines.
  2. Louis-Auguste Le Tonnelier, baron de Breteuil (1733-1807), ministre et secrétaire d’État de la maison du Roi.