Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/100

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disant : « Votre belle a la main trop douce ; elle pourrait vous mettre à nage, et il faut enconner roide… Poussez, mon maître… piquez des deux ! La cavale est belle… Allons, déesse enconnée, haussez le con… Remuez du cul… C’est un homme d’esprit qui va vous humecter la matrice de son foutre honorable !… » Cette harangue fit sourire la foutue, qui, pour en déguiser la cause, s’écria : « Ah ! monsieur Vitnègre, que de cornes vous voilà ! — Allons, déesse, reprit Traitdamour, songez qu’il faut que vous fassiez les trois quarts de l’ouvrage… Du mouvement !… Bon… Ah ! ça va d’amitié… et… vous remuez du cul comme une princesse… Allons, des reins souples !… Avec votre conin satiné, vous mettez votre fouteur aux anges !… Roide, mon maître ! Aidez-vous… Votre jolie monture va comme une jument barbe… Gzee… gzee… Un coup de fouet… Ah ! quels soubresauts !… Ma foi ! elle décharge… Piquez des deux !… Comme elle trémousse des fesses, la céleste petite amie !… Comme elle en donne !… Que je vous chatouille les couilles, pour vous y faire correspondre !… Vous partez ? Quels coups de cul !… Quels soupirs !… Elle redécharge !… »

Ma modeste fille ne jurait jamais que très émue, et dans le délire de la volupté. Aussi, en cette occasion, elle syncopa, en s’écriant : « Bou…ougre !… Fou…ous-moi !… Mon con a toute… mon âme !… Je fous… Je fonds… en foutre… Je décha…arge !… Que n’ai-je deux vits… dans mon sacré con ?… — Il est trop étroit, ma belle, lui répondit Traitdamour, sans quoi l’on s’arrangerait à vous donner ce plaisir-là… Mais on pourra quelque jour vous enculer,