Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/99

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précipita sur ma fille, et je dis, en me penchant sur la tête de l’enconnant : « Allons, allons, ma belle ! Les reins souples ! J’ai repris une vigueur nouvelle ! » Traitdamour, cependant, enfonçait à peine son beau vit dans cet étroit bijou, encore que mon foutre y servît de pommade. Conquette, de nouveau dépucelée, criotait en soupirotant, et néanmoins remuant vivement du cul, à chaque dardement de vit.

Je rebandais. Mais Traitdamour foutit trois coups, et fit trois copieuses éjaculations avant de déconner. Je le tirai, pour le forcer à reprendre haleine. « Je vais pendant ce temps-là, lui dis-je très bas, faire une petite partie de trou-madame. — Je vois, me dit-il de même, vous ne bandiez plus assez roide, et je suis votre bout-en-train ! Mais elle a le con plein de foutre… » Ma fille se lavait. Je roidissais de plus en plus, à la vue des cuisses de neige, de la jambe fine, du pied parfait, du cul, du con, du ventre d’ivoire, du nombril bien fait, des tétons de ma fouteuse. Je dis tout haut à Traitdamour : « Beau fouteur, montre-toi, que ma déesse voie le superbe vit dont je la régale ! »

Traitdamour parut, son trait à la main. Ce n’était pas le fat, mais il était plus beau. Ma fille sourit. Puis, baissant la vue sur le vit majeur, la belle dit en soupirant, et le pressant de sa main blanche et potelée : « C’est donc toi qui m’as fait tant de mal… et de plaisir ? » Traitdamour me la renversa, lui fit écarter les cuisses, me coucha sur elle, me mit l’engin dans la brèche, en