Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/105

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qui me justifiera d’une certaine chose qui, sans doute, a déjà effarouché plus d’un lecteurJe n’en dirai pas davantage -dessus.

On ne peut trop multiplier les observations sur les scènes que je vais mettre sous la vue du lecteur. Pour remplacer la Justine et faire préférer l’Anti-Justine, il faut que celle-ci surpasse l’autre en volupté, autant qu’elle lui cède en cruauté. Il faut qu’un seul chapitre lu par un homme, sur l’inspection de la table, lui fasse exploiter sa femme, jeune ou vieille, laide ou jolie, pourvu que la dame ait fait bidet, et qu’elle soit bien chaussée.

Chapitre XXVII. Du commencement des grandes fouteries

Egayée comme elle l’avait été hier, ma fille devait avoir besoin de repos le lendemain. Elle avait le bijou si fatigué qu’elle ne pouvait quitter la chaise. Elle resta constamment auprès de Mme Brideconin, de peur que personne ne vint le lui patiner. Le reste de la semaine, elle évita également, quoique guérie dès le troisième jour, de se trouver seule avec moi. Elle amassait elle-même