Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/136

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une femme ou fille qui me vaille ? Toujours propre, abluée à chaque pipi, autant par volupté que par délicatesse, car j’ai cet endroit, que vous avez la bonté de trouver charmant, toujours si chaud, que je ne le mets jamais dans l’eau qu’avec une volupté qui approche de la jouissance. Ne me le mettez donc pas de la semaine, pour avoir plus de plaisir, sans vous tuer, le dimanche. Ne me touchez ni le bijou, ni le sein. — Non, répondis-je, durant la semaine, je ne baiserai que ton joli pied. Et je veux toujours avoir une de tes chaussures au trumeau de ma cheminée ! — Rien de si flatteur, répondit-elle, que d’être ainsi adorée jusque dans sa parure. Aussi mon pied est-il soigné, comme vous l’adorez. Je le lave à l’eau-rose deux fois le jour, matin et soir, et après avoir marché. — Ah ! céleste fouteuse, que je le baise, que je le baise ! — Point de ces mots-là dans la semaine : ils vous excitent… Baisez votre idole ! J’y ai autant de sensibilité qu’ailleurs, mais restez-en là… Du reste, je suis à vous. Vendez-moi, livrez-moi quand vous le voudrez ; je me