Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/151

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et furieuse de luxure, elle me renversait, me léchait le conin, et mettait dans le sien la pointe de mon soulier, ou de ma mule, comme un godemiché… Pendant ce temps-là, mon père me palpait doucement les fesses ou les tétons. « Tu la foutras, bougre, tu la dépucelleras, et bientôt ! Et elle deviendra grosse de toi, si tu ne la maries ! » Ce propos, souvent répété, fit que je demandai vivement à me marier.

J’avais un oncle, mari de ma tante. L’escalier de leur demeure était obscur. Un jour que je le montais, mon oncle me suivait. Au beau milieu, il me glissa la main sous la jupe, et me happa ce qu’il appelait mon connôt. Je me récriai : « Tais-toi donc, me dit-il, vas-tu troubler mon ménage ?… » Je me tus. Et il me patina le connôt, le cul, d’une main, les tétons de l’autre ; me mit son membre dans la main, me le fit serrer en jurant, et tout en me suçant les tétons, me déchargea dans les doigts.

J’entrai toute rouge chez ma tante. Mais je ne dis mot. Quand je m’en retournai, mon oncle me guettait ; il m’accompagna, et me dit : « Tu veux te marier ; j’ai un parti, et il n’y a que moi qui puis gagner ton père ; je le gagnerai, si je te le mets seulement trois fois avant le mariage, et lorsqu’il sera bien sûr. — Que me mettrez-vous ? » Je faisais l’ignorante, puisque j’avais vu mon père et la Mezières. Nous étions dans l’allée. Il mit son vit à l’air, et m’empoigna le con. « Ceci, dans ce que je te tiens. » Je me débarrassai,