Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/152

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et ne répondis rien. J’étais à la porte de mon père, j’entrai. Il était absent : j’attendis.

Seule avec moi-même, je résolus de pressentir mon père, à son arrivée, sur mon mariage. Il arriva. Je fus moins sévère avec lui qu’à mon ordinaire, et lorsque je l’embrassai, au lieu des yeux, j’appuyai sur ses lèvres. Il fut ravi. Je dardai la langue, comme je l’avais vu faire à la Mezières. Il me mit la main entre les cuisses, mais sur les jupes. Je m’abandonnai, en lui disant : « Je voudrais me marier. Et comptez que vous serez bien caressé, si vous y consentez. — De tout mon cœur, à cette condition… As-tu un parti ? — Mon oncle en a un, que je n’ai jamais vu. — Bon ! ce n’est donc pas une amourette ?… Il faut d’abord que je te gamahuche aujourd’hui ! — Qu’est-ce que c’est ? — Te lécher là » (me montrant le bijou). Je fis une petite grimace. « Allons, prends cette éponge fine, et lave-le bien, à cause du joli poil, qui commence à l’ombrager ! Le plaisir que tu auras te dédommagera de la contrainte que tu te fais. » Il me suça légèrement le bout des tétons, pendant que mes fesses, mon cul et mon conin nageaient dans un bain tiède.

Mon amoureux père ne me donna pas le temps de réfléchir. Dès qu’une serviette fine eut pompé l’eau, il me renversa sur le pied de son lit, troussée au-dessus des reins, appliqua sa bouche sur la fente de mon connôt, qu’il lécha